Aujourd’hui, l’attribution des prénoms en Occident donne lieu à des phénomènes de mode plutôt intéressants à analyser. Après la vague des prénoms américains qui ont fait rage dans l’Hexagone dans les décennies 1970 et 1980 sous l’influence des séries télévisées américaines, on observe depuis le début des années 2000 un retour aux sources avec la renaissance des prénoms des grands-parents et des prénoms courts en une ou deux syllabes comme Léa, Théo, Jules, Hugo, etc. Dans certains pays africains et asiatiques, le prénom fait référence à l’ordre de naissance. Ce fut également le cas en Europe par le passé. Ainsi, Quentin signifie littéralement «Cinquième», Sixte «Sixième», Septime «Septième» et Octave «Huitième». En langue Pulaar, le prénom Samba, très utilisé en Afrique de l’ouest, signifie «second fils». Dans certains pays d’Asie, notamment en Corée du Sud, les nouveau-nés peuvent se voir attribuer un «prénom de lait» à la naissance qui sera changé vers l’âge de 6 ou 7 ans, soit à l’occasion de l’entrée à l’école. Un troisième prénom pourra même faire son apparition plus tard, typiquement lors du mariage. Il sera gardé à vie. Au Rwanda et dans certaines régions de la Tanzanie, les enfants sont simplement appelés «garçon» ou «fille
» dans un premier temps. On attend en effet de les voir grandir pour leur attribuer le prénom qui leur sied le plus. En France, on estime que 20 000 prénoms sont aujourd’hui en circulation.
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